Protection des échangeurs à plaques et tubulaire : les solutions de filtration industrielle de K2TEC

Il faut s’assurer que le fluide, côté process comme côté caloporteur, soit propre.
Une filtration industrielle adaptée, installée en amont de l’échangeur sur les deux circuits, est indispensable pour maintenir le rendement et éviter les arrêts de production.
Cette filtration peut être simple ou plus complexe, mais elle doit surtout être dimensionnée selon le besoin : filtres à poche KBF pour les fluides chargés, ou cartouches KCA pour les particules fines.

D’après notre expérience chez K2TEC, les échangeurs tubulaires ont généralement un rendement thermique un peu inférieur à celui des échangeurs à plaques. Ils tolèrent mieux les particules grossières grâce à leurs passages plus larges, mais ils ne sont pas à l’abri de dépôts progressifs ou de biofilms. Ces dépôts internes ou externes réduisent l’efficacité de l’échange thermique et peuvent favoriser la prolifération bactérienne.
Une filtration adaptée, notamment avec un filtre à poche KBF, limite fortement ces risques et maintient la performance du système.

Les signes les plus fréquents sont :

• une baisse de débit,
• une consommation accrue de puissance sur le pompes.
• une augmentation de la pression différentielle de l’installation ,
• une diminution du rendement thermique.
  Dans les cas avancés, le circuit peut se bloquer totalement.
  L’ajout d’une mesure de pression en amont et en aval du filtre, comme le propose K2TEC, permet d’anticiper ces symptômes, de planifier le nettoyage et d’éviter les arrêts complets non maîtrisés.

Le choix du filtre dépend de la nature du fluide et du type de pollution :

• pour des impuretés solides ou en suspension : un filtre à poche KBF, robuste et simple à entretenir ;
• pour des polluants plus fins ou des applications exigeant une haute précision : une cartouche filtrante KCA.
  L’installation peut aussi être combinée (préfiltration + filtration fine) pour une protection optimale.

Sans filtration, les dépôts s’accumulent dans les passages internes, entraînant une perte de charge, un déséquilibre thermique et, à terme, une corrosion localisée.
Le nettoyage devient alors fréquent, coûteux, et la durée de vie de l’équipement diminue fortement.
La filtration est donc un investissement préventif qui protège durablement le matériel.

La finesse de filtration dépend de la taille et de la nature des particules présentes dans le fluide.

• Pour les fluides de refroidissement ouverts : une filtration de 50 à 100 microns suffit en général.
• Pour les circuits fermés contaminés par le process : on peut descendre à 10 ou 25 microns.
  Attention, la structure du polluant et le niveau de contamination jouent également un rôle.
  C’est pourquoi K2TEC recommande toujours un dimensionnement personnalisé, tenant compte de la viscosité, de la température et du débit du fluide.

Le filtre à poche offre une grande capacité de rétention, une maintenance rapide et une grande souplesse d’utilisation.
Il convient parfaitement aux polluants solides et aux fluides fortement chargés.
Le filtre à cartouche, plus contraignant à l’entretien, assure une filtration plus fine .
K2TEC propose les deux solutions (le filtre a poche KBF et KCA filtre cartouches) selon les contraintes de précision et la nature du fluide à traiter.

Oui. Les systèmes duplex, triplex ou quadriplex développés par K2TEC sont conçus pour répondre à cette problématique.
Ces configurations permettent de basculer d’un filtre à un autre sans arrêter l’installation.
Chaque carter est équipé de vannes manuelles ou automatiques et d’une mesure de pression différentielle.
Ce système de filtration industrielle garantit une filtration continue et une maintenance sécurisée.

Les circuits ouverts captent naturellement les polluants de l’air ambiant : poussières, pollens, feuilles, insectes…
Installer un filtre en retour de ligne avant l’échangeur permet de capturer ces éléments avant qu’ils ne s’accumulent dans les plaques.
Pour les débits importants ou les fortes charges de polluants, K2TEC propose également un filtre automatique K2TEC-PNT, capable d’assurer une filtration continue sans intervention manuelle.
(lien vers la page produit)

Une perte de charge excessive indique soit un bouchage progressif de l’échangeur, soit un encrassement du filtre.
Les filtres KBF et KCA peuvent être équipés de manomètres ou de détecteurs pour surveiller cette perte de charge.
Cela permet d’optimiser le remplacement des poches filtrantes et de maintenir un rendement constant sans gaspillage énergétique.

C’est une grande question… et il n’y a pas de réponse unique !
Elle dépend du niveau de pollution — souvent mal connu — et du débit de fonctionnement.
En général :

• pour un fluide propre à l’origine, un remplacement tous les 1 à 6 mois ;
• pour un process très pollué, la fréquence peut aller de quotidienne à mensuelle.
  Les indicateurs de pression installés sur les filtres KBF ou KCA permettent de déterminer le moment optimal de changement.
  Attention aux développements bactériologiques dans les médias filtrants, notamment dans les procédés alimentaires.

Oui, c’est même recommandé pour les circuits très exposés.
Un préfiltre grossier élimine les particules lourdes, tandis qu’un filtre fin capture les micro-impuretés juste avant l’échangeur.
Ce montage en cascade augmente la durée de vie des filtres et garantit un fluide de qualité constante.

K2TEC réalise un audit technique du circuit et du fluide, puis détermine le type de filtre, la finesse et la configuration la plus adaptée (simple, duplex, etc.).
L’objectif est d’assurer une protection durable des échangeurs à plaques et tubulaires tout en réduisant les coûts de maintenance et la consommation énergétique.